La Chine et l'espace (23/11/2000)

Ce Vendredi, la chine vient d'annoncer qu'un chinois irait dans l'espace avant 2005, et si possible, irait marcher sur la Lune. Le gouvernement est certain que l'exploration spatiale sera une ressource sûre durant le 21 siècle, à l'image du pétrole lors du siècle précédent. Ce sera "aussi essentiel que l'électricité" dans un future proche.

De plus, trois satellites de surveillance de la planète et des l'océans sont prévus pour 2002, et une trentaine d'autres en l'espace de 5 ans. Histoire à suivre ...


La Chine vient d'annoncer l'élaboration d'un projet "Double Star" qui serait un partenariat avec l'ESA. Objectif : envoyer un petit robot sur le sol lunaire en 2003.

Source anglophone : ( le 4 octobre 2001)

During the week of 10-14 September, scientists and engineers from ESA working on the Double Star mission visited China. They attended the first meeting of the Double Star Science Working Committee and discussed technical interfaces between the European-built instruments and the two Chinese spacecraft. It was agreed that initial interface tests on the engineering models of the European instruments would take place next April. A number of minor changes to the original Double Star mission scenario were also announced. The target date for the launch of the 'equatorial' spacecraft (DSP-1) from Xichang has now been moved to June 2003, followed six months later by the launch of the 'polar' spacecraft (DSP-2) from Taiyuan. (ESA)

 

La Chine affiche ses ambitions lunaires (19/10/2000)
Les Chinois entendent bien occuper une place majeure au XXIème siècle dans l'exploration du système solaire. Ils s'apprêtent à lancer dans les mois à venir un second vaisseau spatial inoccupé puis une capsule habitée. Ils viennent de franchir un pas de plus en annonçant leur intention de se poser sur la Lune.

Selon l'Agence Chine nouvelle, un robot lunaire serait à l'étude. Il serait chargé d'étudier d'éventuels sites d'atterrissages pour de futurs taïkonautes et de collecter des échantillons de roches. L'expert spatial chinois, Sun Zengqi, qui a fait cette révélation lors d'une conférence internationale qui s'est tenue début octobre sous l'égide des Nations Unies, a décrit en termes plutôt naïfs, les caractéristiques du futur rover chinois : "Le robot utilisé pour l'exploration lunaire sera petit et agile, il devra pouvoir escalader les collines, éviter les obstacles et s'habituer rapidement à l'environnement lunaire".

A l'heure actuelle, deux agences spatiales s'intéressent à la Lune. L'ESA prépare le lancement de la sonde Smart-1, surtout destinée à tester un propulseur à plasma, mais qui doit tourner autour de la Lune à la mi-2004. De leur côté, les Japonais tentent de mener à bien deux programmes : la mission Lunar-A qui doit planter dans le sol deux pénétrateurs en 2003 ; et la mission Selene qui devait déposer un robot sur la Lune mais qui sera finalement consacrée à une étude d'interférométrie. Les autres projets lunaires à l'étude émanent d'universités comme la micro-sonde LunarStat du Technische Universität München ou d'entreprises privées comme le Icebreacker Moon Rover de la société américaine LunaCorps.